. La-prose-de-david-aubert-est-selon-moi-la-version-originale, Elle se révèle parfois meilleure que les autres versions: voir FERLAMPIN-ACHER C., Perceforest et Zéphir, op. cit. et « La jument Liene dans Perceforest : un galop d'essai de la Bretagne à la Bourgogne », FERLAMPIN-ACHER C. (dir.), Perceforest. Un roman arthurien et sa réception Pour une proposition quant au classement des manuscrits, voir mon article : « Perceforest et la mémoire arthurienne : conserver et détourner, les aléas du succès (nouvelles propositions autour de la tradition manuscrite), pp.269-285

S. Le-terme-machine, « invention, machination », puis « engin », est absent des manuscrits du XVe siècle qui conservent Perceforest, le terme « machinacions » est utilisé dans la traduction de l'Historia regum Britaniae du livre I de Perceforest ( §69,10), pour désigner des machines de guerres, ce qui correspond au latin « machinationes » ( §43) qui avait le même sens. On notera que dans la traduction que Wace donne de la même Historia Regum Britaniae, on trouve à cet endroit une énumération de machines de siège qui confirme le sens (« Perrieres, troies et multons/ E engiens de plusurs façons » Waces's Roman de Brut, pp.3035-3041, 2002.