, La métamorphose finale de Mélusine n'est pas toujours décrite dans les manuscrits de Coudrette, qui met l'accent sur la séparation de deux amants courtois. Elle est ainsi absente du manuscrit qui est au fondement de l, p.247, 1982.

J. Vincensini, Ces conclusions sont reprises dans des termes similaires dans son article « Samedi, jour de la double vie de Mélusine. Introduction à la signification mythique des récits "mélusiniens" », dans Jeanne-Marie Boivin et Proinsias MacCana (dir, Pensée mythique et narrations médiévales, pp.100-102, 1999.

K. Brownlee and . Melusine, Melusine of Lusignan, founding Fiction in late Medieval France, Athènes, p.86, 1996.

M. Jean-d'arras and . Ou-la-noble-histoire-de-lusignan, , vol.18, p.694

K. Brownlee and . Melusine, s Hybrid Body and the Poetics of Metamorphosis », art. cit, p.87

. Le-manuscrit-m-de-la-biblioteca-nacional-de-madrid, 181 r o ) propose une variante de cette insulte de Raimondin formulée à l'encontre de son épouse : « E tresmaulvais serpent » (relevée par Jean-Jacques Vincensini dans son édition du roman de Jean d'Arras, ibid, Chez Coudrette, on trouve simplement : « Haä, serpente ! », vol.46, p.3879

, d'après les éditions d'Eléanor Roach d'une part, et de Matthew W. Morris et Jean-Jacques Vincensini d'autre part (fondées respectivement sur Carpentras, p.406

. Paris and . Bnf, Romania, t. I, 1872, p. 433b, 546-552, cité par Sarah Kay, « L'homme et l'animal dans les bestiaires français et latins », communication dans le cadre des Semaines d'études médiévales de Poitiers, 17-28 juin 2013. Je remercie vivement Sarah Kay de m'avoir communiqué les images et les extraits de textes projetés lors de sa conférence), À propos des familles de manuscrits du texte de Coudrette, vol.18, p.364

M. Pastoureau, Monica Chiellini Nari, s. v. « Licorne » dans André Vauchez (dir, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, pp.893-894, 1997.

M. Jean-d'arras and . Ou-la-noble-histoire-de-lusignan, , vol.49, p.692

J. Pavlevski, Sur l'iconographie de Mélusine au Moyen Âge, lire en particulier Françoise Clier-Colombani, La Fée Mélusine au Moyen Âge, images, mythes, symboles, Une esthétique originale du motif de la femme-serpent, recherches ontologiques et picturales sur Mélusine au xv e siècle », dans Irène Fabry-Tehranchi et Anna Russakoff (dir.), L'Humain et l'animal dans la France médiévale (xii e -xv e siècles), 1991.

, Le terme de « figure » est donc entendu comme un « ensemble d'incarnations », « un ensemble au sens mathématique du terme, un ensemble qui ne se contient pas luimême, à la clôture impossible » (Véronique Léonard-Roques, « Figures mythiques, mythes, personnages. Quelques éléments de démarcation », dans Ibid, « Ensemble d'actualisations potentiellement infinies, la figure mythique se nourrit de cette quête toujours renouvelée de sens » (Véronique Léonard-Roques, « Avant-propos », dans Véronique Léonard-Roques [dir.] Figures mythiques, Fabrique et métamorphoses, pp.25-26, 2008.

A. Rey, Dictionnaire culturel en langue française, p.738, 2005.

. Au-sujet-de-ces-pourparlers,-lire-françoise-autrand, V. I. Charles, and F. Paris, et ead., « La paix impossible, les négociations franco-anglaises à la fin du xiv e siècle », dans Jacques Paviot et Martine Chauney-Bouillot (dir.), vol.68, pp.11-22, 1396.

, Les enjeux politiques des romans de Mélusine ont été peu étudiés par les chercheurs en littérature médiévale, et Laurence Harf-Lancner a, à plusieurs reprises, rappelé combien cette étude était importante pour comprendre ces romans. Lire notamment, sur les enjeux politiques de ces romans et les commanditaires des romans de Jean d'Arras et de Coudrette, Laurence Harf-Lancner, Le Monde des fées dans l'Occident médiéval, pp.76-86, 2003.

T. Colwell and R. Melusine, Romance Manuscripts and Their Audiences ca. 1380-ca. 1530, thèse de philosophie sous la direction de Dr John Tillotson, soutenue à l'Australian National University, 2008 et ead., « Patronage of the Poetic Mélusine Romance: Guillaume l'Archevêque's Confrontation with Dynastic Crisis, Journal of Medieval History, pp.215-229, 2011.

P. Courroux, . Mélusine, and . Les-larchevêque, L'influence de ces enjeux politiques propres à chacun des romans de Mélusine sur l'iconographie des manuscrits n'a, à ma connaissance, pas encore été étudiée, et je ne propose ici qu'une ébauche d'analyse qui mériterait d'être poursuivie, Légende et historiographie dans le Poitou de la fin du xiv e siècle, vol.26, pp.309-325, 2013.

I. Villela-petit, «. Dans-le, . Miroir, and . Prince, Jean de Berry et son livre », dans Patricia Stirnemann et Inès Villela-Petit, p.3, 2011.

B. De-la and . Roman-de-coudrette, a également pu être influencé par ce cimier puisqu'il s'agit d'une Mélusine armoriée, à la queue burelée d'azur et d'argent. Sur les cimiers à la Mélusine, lire Jean-Claude Loutsch, « Le cimier au dragon et la légende de Mélusine », dans Académie internationale d'héraldique (dir, Le Cimier, mythologie, rituel, pp.243-281, 1990.

, Arras sont inspirés des bois allemands illustrant l'adaptation du roman de Coudrette par Thüring Von Ringoltingen, qui sont eux-mêmes marqués par l'influence des manuscrits de cette oeuvre, Laurence Harf-Lancner, « L'illustration du Roman de Mélusine de Jean d'Arras dans les éditions du xv e et du xvi e siècle », dans Nicole Cazauran (dir.), Le Livre et l'image, pp.151-160, 1989.

, ) a montré que les bois de l'édition princeps du texte de Thüring par Bernhard Richel (1473-1474) avaient influencé l'iconographie de nombre de traductions des romans de Mélusine en Europe, Neophilologus, vol.100, pp.19-41, 2016.

, Mais selon Lydia Zeldenrust, le fait que Mélusine se métamorphose en serpente dans les romans signifie qu'elle prend une forme animale, alors que je propose au contraire de considérer le terme serpente dans son ambigüité, nourrissant alors l'incertitude merveilleuse qui caractérise Mélusine, à la fois femme et animale. Si son article souligne avec raison le rôle de l'édition Richel dans l'élaboration d'une image iconique de Mélusine comme femme-serpent en Europe, il me semble que les textes -qui soulignent l'ambigüité ontologique de Mélusine, Je rejoins ici les conclusions de Lydia Zeldenrust, qui écrit à ce propos : « It appears that Mélusine's monstrous hybridity becomes an emblem, pp.27-28