Notoriété accrue et sans précédent de créations anonymes, inauguration d’une biennale de la création YouTube au musée Guggenheim de New York, émergence d’un style amateur dans l’art contemporain... En l’espace d’une vingtaine d’années, le Web semble avoir redistribué les cartes dans le champ de la production artistique et culturelle. Mais qu’en est-il vraiment ? Au-delà de la surestimation qualitative de milliers de productions issues du Web, quelle nouvelle cartographie de l’art peut-on établir et quels concepts nous permettent d’apprécier ce que nous avons sous les yeux ?