Résumé : La question de l’encyclopédie et de l’encyclopédisme est de celles que les épistémologues laissent en général de côté, comme s’il ne s’agissait que d’un élément anecdotique de l’histoire des sciences ; en cela ils ont sans doute raison, mais pour d’autres points, on peut supposer que l’objet qu’ils délaissent peut donner à penser à des littéraires ou à des anthropologues, et que l’encyclopédie, si elle n’a pas un rôle essentiel en termes d’épistémologie, pourrait bien en avoir un autre, sur d’autres plans.