É. Paris and . De-minuit, , 2001.

, Pour des raisons d'économie, j'ai dû me résoudre à passer sous silence ces liens de la voix et du mode (« focalisation »), effectivement importants, comme l'attestait déjà le cas du Ravissement de Lol V

, Sur la notion de situation narrative, résultant de l'articulation des deux paramètres en cause, on se reportera à Franz K. Stanzel, Narrative Situations in the Novel, Voir de nouveau Florian Pennanech, vol.66, pp.6-7

É. Paris and . De-minuit, , 1960.

É. Paris and . De-minuit, , 1967.

L. Post-exotisme-en-dix-leçons, . Paris, . Gallimard, and . Blanche, Sur la question de la voix narrative dans l'oeuvre post-exotique, qu'on me permette de renvoyer à Frank Wagner, « Les voix du post-exotisme (sont-elles impénétrables ?) », Vox-poetica, en ligne, 15 avril, vol.70, p.19, 1989.

, En fait, l'extrême singularité de ce récit implique selon moi de procéder à une étude croisée de la voix et du mode. C'est ce que j'avais tenté de réaliser dans un article intitulé « Parler et percevoir. Les fluctuations de la situation narrative dans La Femme changée en bûche de Marie NDiaye, vol.150, pp.217-237, 2007.

, Ce qui m'incite à me rallier à la position exposée par Genette dans Nouveau Discours du récit, vol.2, p.168, 1981.

É. Paris and . De-minuit, , 1992.

, Mais dès lors que l'on aborde le problème de plus loin, en l'envisageant en termes de statut logique de l'activité linguistique productrice des énoncés fictionnels, comme l'a fait Genette dans Fiction et diction, où il se livre à une réappropriation personnelle de la théorie des actes de langage de John Searle 79 , les divergences d'opinions paraissent inévitables. Toutefois, reprocher à Genette, parmi d'autres narratologues, d'avoir « mal compris 80 » les travaux en question n'a guère de sens, puisque son objectif n'est ni d'obtenir un diplôme de philosophie du langage ni de mériter l'approbation de l'auteur de Sens et expression, mais de tenter, en réactualisant cette pensée, de déterminer, dans une perspective poétologique, « la meilleure, ou la moins mauvaise, façon de dire ce que fait l'auteur du Père Goriot » (Fiction et diction, dans une perspective narratologique, la réponse à cette question ne peut être qu'affirmative -puisque la dissociation des instances littéraire et narrative constitue l'un des fondements de la discipline, p.46

, auteur (Doyle) feint d'être quelqu'un d'autre (Watson) se livrant à des assertions tout à fait sérieuses dans l'univers fictionnel ; quand, dans le type hétérodiégétique, l'auteur produit des assertions feintes ou simule des actes illocutoires 82 . Ainsi présentée, cette distinction pourrait sembler problématique, puisque, en relation d'hétérodiégéticité, l'attribution de la feintise à l'auteur paraît entraîner la disparition du narrateur. Genette devance toutefois cette objection en ces termes, Mais qu'en est-il de la relation de personne reconsidérée dans cette perspective 81 ? Le type homodiégétique relève alors d'une substitution d'identité narrative, pp.80-81

, Tout le problème est d'établir s'il y a bien là relation tautologique, c'est-à-dire simple différence de formulation. Pour ma part, j'incline à le penser, sans pour autant dédaigner a priori les opinions contraires, pour peu qu'elles reposent sur des arguments plus convaincants qu'un constat d'hétérodoxie à l'égard de la pensée de Searle -ou que des accusations de mécompréhension. A l'image de la poétique 79. Les Actes de langage, 1969.

S. Patron and L. Narrateur, Une partie des faiblesses internes de leur argumentation s'explique par ces incompréhensions. » 81. Sur cette question, voir en particulier, dans Fiction et diction, op. cit., le chapitre intitulé « Les actes de fiction, pp.41-63

, Cette autre formulation est empruntée à Jean-Marie Schaeffer, Pourquoi la fiction ?, p.255, 1999.