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B. Dans, J. De, and . Beaulieu, Ceux-ci pourraient avoir hérité de cette piètre réputation après leur « panique légendaire » lorsqu'ils ont été confrontés à l'armée de Charlemagne qui se lance à la conquête du royaume lombard au début des années 770. Voir à ce sujet CRANGA Marie-Françoise, « Lâcheté et paresse, conception virginale et Résurrection : les images contrastées de l'escargot médiéval, vol.64, p.262, 1999.

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. Au-ii-e-siècle-est-«-recouvert-d'une-chape-d', Ce resserrement des gabarits peut indiquer là encore un tri supplémentaire des coquilles pour ne garder que des tailles uniformes et peut-être ainsi faciliter le pavage du chemin. Enfin, notons que les contextes dans lesquels les coquilles ont en grande majorité été découvertes ne sont pas anodins, puisqu'elles proviennent essentiellement de ces niveaux de remblais ayant servi à rehausser les sols pour en faire fuir l'humidité. Même s'il s'agissait peut-être avant tout de gérer des niveaux de déchets devenus encombrants, les particularités physiques des coquilles ont certainement été appréhendées et mises à profit. Par ailleurs, à Saint-Vivien, si les coquilles ne semblent pas avoir été réemployées directement, elles restent un potentiel témoin d'une activité de construction. En effet, un certain nombre de coquilles ont été découvertes associées à du mortier, tout particulièrement des coquilles de turritelle Turritella communis et de dentales Dentalis sp., inféodées à la zone subtidale. Pour la majeure partie elles étaient d'ailleurs des coquilles épaves, présentant des usures marines caractéristiques ou des faunes sur leur surface interne. Ces coquilles ne peuvent donc pas être des rejets de consommation. En revanche, leur présence peut témoigner de l'utilisation de sable marin pour la fabrication de mortier. Les exemples archéologiques d'utilisation de coquillages dans l'architecture sont relativement peu nombreux et surtout peu documentés, particulièrement pour les périodes historiques. L'utilisation de coquilles dans les mortiers n'est pourtant pas inconnue 69 , mais est rarement traitée. Par exemple, des ouvrages pourtant spécialisés comme Le Mortier de chaux (Coutelas, 2009) ou Protocoles d'étude des mortiers anciens à l'usage des archéologues de Serge Feneuille, Il est par ailleurs intéressant d'observer que les gabarits de ces huîtres montrent une relative homogénéité : 78 % des valves droites mesurent entre 70 et 90 mm (sur un total de 224), vol.106, 2016.

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