J. Bachelier and .. .. Villes, , pp.102-189

H. Guillotel and A. , 29 et 62 et ESNAULT, Elen (dir.), vol.19, 2014.

J. Petit-de-rosen,

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C. St-serge and . St-bach, Dicebat Juhellus Pertum fuisse abbatiam in honore sancti Martini Vertavensis a rege Clodoveo constructam ; hoc quoniam authoritatem scripto vel testibus non habuit judicatum est debere contemni, vol.192

. En-dernier-lieu-:-colleter, L. E. Rozenn, . Boulanger, . Françoise, . Pichot et al., étude historique, archéologique et anthropologique (VII e -XVIII e siècle, 2012.

L. E. Boulanger, ;. Françoise, . Inrap, . Sra, . Rennes et al., En l'état actuel, les sites élitaires comme les villa et aula princières ont pu cristalliser une partie de la population mais les quelques hypothèses montrent qu'il s, Étude de la structuration des pouvoirs et du peuplement au Moyen Âge (X e -XIII e siècles), vol.2, 2003.

G. «-tertia-parte-sancti-germanni-veteris-vici-»-dans, . Hubert, . Actes, P. Guigon, and J. Meuret, Voir également n° 43, GUIGON, Philippe, Les sépultures, La réutilisation de sarcophages dans les églises à l'est de la Bretagne, vol.84, p.390, 2006.

, Plusieurs enclos ruraux ont également été repérés à proximité lors de prospections aériennes

G. Leroux, A. Provost, and C. Archéologique-de-la-gaule, et VANDENBROUCQUE, René, « Contribution à l'étude des fortifications de terre en Armorique. Oppidum d'Orange, Actes du premier Colloque international d'études gauloises, celtiques et protoceltiques : Mediolanum Biturigum MCMLX -Chateaumeillant, Cher, 5-9 juillet 1960, Celticum, suppl. à Ogam-Tradition celtique, vol.35, p.232, 1961.

. Aucun-Élément-n'accrédite-l'idée-parfois-avancée-d'un-site-refuge, . Guigon, L. F. Philippe, . Op.-cit, . Brand'honneur et al., Au sommet d'un promontoire, un ensemble de fortifications en terre avec fossés et basses-cours domine un petit cours d'eau. Le site fut vraisemblablement réoccupé au cours du Moyen Âge central et aurait donc une origine plus ancienne. En effet, à proximité immédiate et en plusieurs points de la commune (Lozier et Champ-Dolent) des sarcophages en calcaire coquillier ont été découverts, parfois associés à des urnes funéraires. Ces éléments suggèrent l'existence d'une nécropole antique puis altomédiévale. Michel Brand'Honneur estimait possible qu'il s'agisse d'un site du haut Moyen Âge 121 . Malgré la faiblesse des indices, au cours de la première moitié du XI e siècle Louvigné avait encore une certaine importance. Les premiers seigneurs de Fougères y possédaient plusieurs biens (bourg, église, cimetière, terres...) qu'ils cédèrent pour partie à Marmoutier. De plus, Louvigné, centre d'une circonscription ou villicatio, s'étendait sur neuf paroisses 122 . Il est possible que le site de Villavran ait eu un rôle autour de l'an mil et peut-être même avant. Actuellement les sites d'Orange et Villavran ne paraissent pas avoir regroupé la population mais celle-ci s'est peut-être déplacée vers le centre paroissial à quelques centaines de mètres, ce qui est possible mais non documenté par l'écrit. Un glissement a pu avoir lieu 123 . Néanmoins, ces lieux ont vraisemblablement été des centres, peut-être post-carolingiens, et plus récemment : JEANNERET, Lucie, L'habitat aristocratique fortifié et fossoyé dans une région de marche : les baronnies de Fougères et Dol-Combourg face à la Normandie (X e -XIII e siècles), vol.2, pp.145-147, 2002.

. Vandenbroucque, . René, . .. Contribution, G. Leroux, A. Provost et al., et BRAND'HONNEUR, Michel, Manoirs et châteaux, vol.266, p.85

É. Pautrel, Notions d'histoire et d'archéologie pour la région de Fougères, Rennes, pp.488-694, 1927.

G. Leroux, A. Provost, C. A. Guigon, L. F. Philippe, . Op.-cit et al., Pour les descriptions anciennes, Découvertes archéologiques faites dans l'ouest de la France depuis 1830 jusqu'à la fin de 1836, vol.160, pp.84-85

. Brand'honneur, . Michel, and .. .. Manoirs, et 84, ainsi que GUIGON, Philippe, Les fortifications, pp.42-43

H. Guillotel and A. ,

. Voir, . Bourgeois, . Luc, ;. Castrum, D. Iogna-prat et al., 124 BRAND'HONNEUR, Michel, Manoirs et châteaux, op. cit., p. 111-112 et BACHELIER, Julien, « Le château médiéval de Fougères : un siècle de recherche », dans BACHELIER, pp.9-54, 1913.

, Salomon possédait une villa dans la plebs dans la seconde moitié du IX e siècle

. Brand'honneur, . Michel, and .. .. Manoirs, Toutefois, il précisait plus loin (p. 229) qu'il s'agissait pour lui d'une surestimation, notamment parce que certains lieux de culte ont connu une promotion. D'abord chapelles liées à une motte, p.228

, Au sein d'un parcellaire globalement rectangulaire de 120 mètres sur 150, on distingue une concentration de l'habitat. Au milieu de cet ensemble parcellaire, une église et, au sud, une motte. Mais laquelle a donné naissance au village : l'église avec son enclos ecclésial ou la motte et sa basse-cour ? Peut-être ni l'une ni l'autre d'ailleurs. Seules des fouilles comme à Chasné-sur-Illet permettraient éventuellement de lever le voile, De plus, dans certains cas, parler de regroupement des hommes n'est pas sans poser de problème, tant le centre villageois est resté modeste, à peine plus étendu qu'un hameau

, Mais sont-ce seulement l'Église et les élites laïques qui ont pu modifier le parcellaire ? Furent-elles les seules à pouvoir aménager ? La documentation écrite leur donne le premier et même l'unique rôle car on a longtemps estimé qu'elles étaient les seules à pouvoir entreprendre de tels projets. Depuis, le rôle des communautés villageoises a été revu. C'est le cas par exemple en Gascogne ou en Frise. Là, dès la protohistoire, et jusqu'au X e siècle, apparaissent sur des tertres artificiels, à l'abri des marées, des villages concentriques (terpen en néerlandais) dont l'organisation parcellaire laisserait penser que la planification fut l'oeuvre des paysans 128 . L'église s'implanta plus tard au centre du village, à partir des VIII e -IX e siècles, comme à Spijk (Pays-Bas). Dès lors, certains villages sans structure apparente, sans organisation décelable sur les plans ni à l'aide des sources écrites, ne pourraient-ils pas être parmi les plus anciens 129 ? n'ayant pas connu de modifications lors de l'installation du pôle ecclésial au cours du premier âge féodal dans le contexte de l'inecclesiamento, ni de perturbations à l'occasion de la fondation d'un burgus par un seigneur laïc ou ecclésiastique. Ne pourrait-on pas y voir les traces des « premiers » villages médiévaux avant les mainmises de l'Église et des seigneurs féodaux ? 128 LEBECQ, Stéphane, « Entre terre et mer : la mise en valeur des contrées littorales de l'ancienne Frise, CROUZET-PAVAN, Élisabeth (éd.), Histoire, économie et société, vol.1, p.191, 1995.

, On peut ici établir un parallèle avec les sites qualifiés d'« inorganiques » par Benoît Cursente estimant que les premiers regroupements ont pu se faire de manière relativement dispersée (Des maisons et des hommes, p.174